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Transports alternatifs : bouger sans voiture

Entre les pics de pollution, la circulation alternée et les villes de moins en moins accessibles, la voiture devient la bête noire des politiques. Mais quelles solutions est alors offerte en alternative ? Comment perdre une habitude de déplacement ancrée depuis des générations ? Petit tour d’horizon des transports alternatifs.

Vélo transport alternatif

La mobilité au cœur des villes

La nouvelle mobilité explose dans les grandes villes où il est, aujourd’hui encore, plus facile de se déplacer. Parmi les transports alternatifs, on compte depuis toujours le vélo. La bicyclette est omniprésente désormais. Part belle a été faite aux pistes cyclables et nombreuses sont les villes, comme Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse…, à proposer une offre vélo comprise dans l’abonnement des transports en commun.

Les trottinettes électriques viennent s’immiscer discrètement sur le créneau de la nouvelle mobilité. Accessibles elles aussi via l’offre des transports de la ville, elles offrent un mode de fonctionnement différents. Le « free floating », c’est-à-dire que vous pouvez déposer votre trottinette n’importe où, sans passer par une borne, est peut-être le seul point noir de sa mise en place. Il n’est pas rare aujourd’hui de voir traîner sur les trottoirs, des trottinettes gisant au sol, au risque de faire tomber les passants.

L’offre des transports alternatifs en ville ne s’arrête pas là. Les scooters et les voitures électriques, en libre accès, sont aussi de la partie et facilitent la vie des citadins.

Le co-voiturage, pour les excentrés

Le co-voiturage est une démarche qui prend de plus en plus d’ampleur mais à des degrés différents. Si les particuliers n’hésitent pas à faire appel aux sites spécialisés pour partager un trajet, les collectivités mettent un peu plus de temps pour installer des aires de covoiturage, ces points de rendez-vous bien utiles.

Désormais pour un long trajet ou juste pour ceux « travail-bureau », il est possible de trouver un compagnon de route. Un mode de transport rémunéré dans la majorité des cas, pour au moins partager les frais d’essence.

Piétons en ville

Transports alternatifs : le retour de la marche à pied

On l’oublie bien souvent, mais la marche à pied reste notre mode inné de transport. La voiture est devenu un réflexe et il n’est pas rare de la prendre pour des transports très courts. Pour réinventer la mobilité, il faut prendre conscience que nous sommes en mesure de nous déplacer par nos propres moyens. La marche à pied est en plus une très bonne activité physique. D’après l’ADEME, la moitié des trajets réalisés font moins de cinq kilomètres. Raison de plus pour reprendre la marche ou d’opter, a minima, pour un vélo.

Notez en plus que certaines entreprises en France opte pour l’indemnité kilométrique vélo. C’est-à-dire qu’elle encourage ses salariés à prendre leur deux-roues et offre une compensation financière à cette mobilité.

Mobilité : et demain ?

Toutes ces nouvelles mobilités imposent le partage de la route. Fini le monopole des voitures, désormais, il faut compter avec les vélos, les trottinettes électriques, voire les skates électriques. La législation est à la peine pour contrôler ces nouveaux modes de transports, la mesure et la prudence sont donc de rigueur.

Et demain ? Les constructeurs planchent sur de nouveaux transports alternatifs, certains adoptent des moyens encore peu courant, suscitant la curiosité des piétons. Le monowheel, appelée aussi la gyroroue, les trottinettes électrique avec un siège, et beaucoup d’autres transports nomades, risquent d’envahir les villes de plus en plus.

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